Gérard Jugnot : rencontre privilégiée avec un grand acteur

Soirée exceptionnelle le mercredi 26 novembre. Le Cercle Art et Culture, animé par Carine, avait concocté un moment exceptionnel pour ses adhérents : une heure d’échanges avec Gérard Jugnot. Le comédien était à Hong Kong toute la semaine à l’occasion du Festival du Film Français, organisé par l’Alliance Française.

L’inoubliable Bernard des Bronzés, le Félix du Père Noël est une ordure, le Professeur Mathieu des Choristes… Gérard Jugnot a fêté dernièrement ses 50 ans de carrière au cinéma. Bien sûr, le French Film Festival de l’Alliance Française n’en est pas à son premier invité de marque. Mais celui-ci tient une place particulière dans nos cœurs, comme le souligne son président Jean-Sébastien Attié.

“Je peux réciter la plupart des répliques des Bronzés !”. Théodore, 20 ans, a été biberonné à cette saga culte. C’est ça, la grande force de Jugnot : il touche trois générations.

“Le rire, c’est comme les essuie-glace. Ca n’arrête pas la pluie, mais ça permet d’avancer”. L’acteur, accueilli dans la salle VIP du cinéma Première Elements, répond aux questions de la quarantaine de privilégiés, adhérents de l’UFE.

Nina n’aurait manqué cette occasion pour rien au monde. “C’est un honneur de l’avoir ici. J’ai grandi avec lui. L’approcher de si près est une chance”. Elle lui demande s’il aimerait tourner aux Etats-Unis. Gérard sourit et répond franchement : “Je n’ai jamais été fasciné par le fait de faire des films en Anglais. D’abord, mon accent laisse à désirer ! Et puis il y a déjà tant à faire en France !”

Le comédien est venu présenter ici en avant-première mondiale son dernier long-métrage, réalisé par Christophe Barratier, “Les Enfants de la Résistance”. Sa filmographie montre combien il est intéressé par cette sombre période de l’Histoire. “Ce film permettra aux plus jeunes de mieux comprendre. Il est important d’en parler, pour éviter que cela ne recommence…”

Le ténor Matthieu Sachot, qui évoque avec lui les Choristes, ne boude pas son plaisir. “On n’aurait jamais eu ce privilège à Paris ou New York. Il est simple, franc et accessible”.

Autour d’un délicieux buffet concocté par Saigon Etoile, de petits groupes s’affairent autour de l’acteur pour une dédicace du livre “Le Splendid par le Splendid”, qui retrace l’histoire de la bande, ou de la BD belge “Les Enfants de la résistance” dont est adapté le film. Le tout fourni par notre partenaire, la librairie Parenthèses.

Gérard n’a presque plus de voix, souffre légèrement du Jetlag, mais répond à chacun avec gentillesse. Ce n’est pas sa première fois à Hong Kong, une ville qu’il trouve propre, sûre, et accueillante.

Après le film très applaudi, il se plie au jeu des Questions-réponses.

Quels sont ses prochains projets ? Il a réalisé “Mauvaise Pioche”, qui sortira le 1er avril. L’histoire terrible de Guy Joao, l’homme arrêté à tort, parce qu’on l’a confondu avec Xavier Dupont de Ligonnès. Un drame dont il a fait une comédie.

Il conclut : “La comédie ne repose que sur le malheur. Les gens heureux rient très peu !”


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